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Voici les différents axes à comprendre de ces dispositifs : la fiscalité, le bail commercial, des gestionnaires reconnus, la flexibilité et des démarches simplifiées.
Les conditions à remplir pour bénéficier de du statut de loueur meublé.
La location meublée, par opposition à la location nue, est caractérisée selon la jurisprudence par la mise à disposition du locataire d’un logement équipé de meubles, lui permettant d’y vivre avec ses seuls effets personnels immédiatement et convenablement. La loi ne donne quant à elle aucune définition légale de la location meublée (autrement dit il n’existe pas de loi, ni de réglementation, qui donne à ce jour de liste officielle du mobilier dont le logement doit être garni pour être considéré comme meublé).
Toujours est-il qu’il ne suffit pas d’installer une table, des chaises et un matelas dans le logement pour que la location soit considérée comme meublée.
Les tribunaux ont permis de clarifier cette qualification au fil du temps : selon eux, il faut « mettre à la disposition du locataire un logement équipé de meubles, lui permettant d’y vivre immédiatement et convenablement » :
Ainsi, un logement dont le mobilier se réduit à un meuble en bois, une table de cuisine et une table pliante n’est pas meublé (CA Orléans du 29/06/1998, Aubaud c/ Moulinneuf).
La conclusion est identique lorsque la cuisine est dépourvue de vaisselle, élément essentiel à la vie domestique (CA Bordeaux, 1re ch. B du 13/03/2000, Debout c/ Ponvianne).
Selon la Cour de Cassation, la location doit également être pourvue des « éléments d’équipement essentiels tels que le réfrigérateur, des plaques chauffantes ou une gazinière permettant aux locataires d’avoir une jouissance normale des locaux » (cass. Civ. 3e ch. du 09/02/2005, pourvoi n°03-15128).
Par ailleurs, une notion fondamentale avait été introduite dès 1998 concernant la quantité de meubles à fournir : ces derniers doivent être en nombre suffisant pour les besoins de la vie quotidienne des locataires (CA Rennes, 4e ch. du 05/03/1998, Chapalain c/ Fournier).
Ainsi, un logement de type « T3 », avec 2 chambres, pour lequel il n’y aurait qu’un seul lit ne peut prétendre relever de la qualification de location meublée.
A la lumière de ces observations, nous avons défini ci-dessous une liste de meubles incontournables afin de bénéficier du caractère de location meublée (*) :
Exemple d’ameublement « normal » d’un logement meublé
Salon : canapé, table et chaises.
Cuisine équipée : réfrigérateur, cuisinière, vaisselle et ustensiles de cuisine.
Chambre (pour chacune d’entre elles) : lit (matelas et sommier), table de nuit, armoire (et/ou penderie).
Salle de bains : lavabo, baignoire ou douche, armoire de toilette, glace.
*****
Selon le degré de confort et de standing de votre logement, il peut être opportun, afin de faciliter la location, d’ajouter d’autres éléments comme un téléviseur, une chaîne hi-fi, une machine à laver, un aspirateur ou encore des éléments décoratifs.
(*) Attention : la liste proposée reste subjective et ne vous prémunit pas contre un risque de requalification en location vide face à l’administration fiscale
Conditions d’accès a ce statut :
Le conseil constitutionnel en date du 08 février 2018 a modifié les critères du passage en LMP (loueur meublé professionnel).
En effet l’inscription au RCS a été supprimée, les deux autres conditions restantes identiques.
Le passage sous le statut LMP qui était un choix auparavant est devenu du fait de la suppression de l’inscription au RCS une obligation pour certain.
Exemple : un couple loue 2 appartements pour un montant total de recettes charges comprises de 45 000 euros par an. Le revenu imposable du foyer fiscal est de 40 000 euros par an.
Auparavant, ce couple aurait pu rester sous le statut lmnp si il ne s’inscrivait pas au RCS.
Désormais avec la suppression de l’inscription, le couple sera considéré comme loueur meublé professionnel.
Cette obligation de passage au statut lmp change toute la stratégie fiscale qu’avaient bâtis les investisseurs.
En effet après avoir fait débat pendant 2 ans, la loi de finance rectificative de l’année 2020 a validé le fait que les loueurs en meublé professionnels (LMP) devaient être redevable des cotisations SSI (sécurité sociale des indépendants).
Cela constitue un point noir pour les investisseurs qui ont investi dans des biens à fort rendement.
En effet ces cotisations qui sont calculées sur le résultat comptable de l’activité après amortissement s’élèvent entre 40% et 43% du résultat.
Ce résultat comptable qui après diminution des charges SSI doit encore subir l’imposition à la tranche marginale (TMI).
La rentabilité des investisseurs est donc largement impactée par ces cotisations.
Au cas ou votre activité est déficitaire, une cotisation minimum de 1145 euros par an est cependant à régler.
Cependant ce statut propose quelques atouts :
Construction | Terrain | |
Prix de vente | 640.000€ | 60.000€ |
Prix d’acquisition | 450.000€ | 50.000€ |
Amortissements pratiqués | 180.000€ | / |
Valeur nette comptable | 270.000€ | 50.000€ |
Plus-values | 370.000€ | 10.000€ |
Vous trouverez ci dessous les principaux avantages de la location meublée
Vous pouvez alors déduire vos charges comme les intérêts d'emprunt, et utiliser année par année les amortissements pour arriver à un résultat fiscal nul.
Vos loyers sont imposés en tant que bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et non comme des revenus fonciers. Les revenus perçus sont donc défiscalisés durant une période assez longue.
Vous pouvez demander un loyer 10 à 30 % plus élevé pour une location meublée que pour un logement vide équivalent en termes de surface, qualité et emplacement, ce qui vous assure une meilleure rentabilité brute.
Il est tout à fait possible de moduler son montant d’investissement en diversifiant ses acquisitions. Par rapport à l’immobilier classique ( mobilhome , logement étudiant..)
Vous trouverez ci dessous les 4 différentes formes de location meublée
Les résidences pour personnes âgées, qui regroupent les résidences seniors, souvent situées en centre-ville, s’adressant à une clientèle de jeunes retraités valides désireuse de vivre en appartement de manière autonome tout en profitant de la convivialité et de la sécurité assurée par une structure commune, et les EHPAD (Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) qui se destinent à des personnes dépendantes et bénéficient de prestations médicales adaptées,
Les résidences étudiantes: il s’agit de logements adaptés aux 60% d’étudiants qui quittent chaque année le domicile parental. Les services proposés sont adaptés à la vie estudiantine: espace photocopie, laverie, salle de sport, cafétéria, local à vélo… Les locataires y trouvent un véritable esprit de convivialité et de sécurité, apprécié aussi par leurs parents.
Les résidences d’affaires : généralement situées en centre urbain à proximité des quartiers d’affaires et des transports, elles sont destinées à une clientèle composée de cadres, consultants, salariés voire touristes et offrent des services adaptées à leurs besoins (accès WIFI, fax, photocopieuses, journaux, salles de réunion et de séminaires mais aussi espace détente, piscine, etc.).
Les résidences de tourisme : la France est la première destination touristique mondiale (plus de 13 millions de vacanciers chaque année). Une position renforcée par l’adhésion des pays de l’Est à l’Union Européenne, l’ouverture des frontières commerciales avec la Chine, l’augmentation de la fréquentation russe dans les stations balnéaires et de montagne. Ces populations apprécient les infrastructures et loisirs proposés (équipements sportifs, piscine, sauna, hammam, baby-club, etc.).
Les revenus de la location meublée sont imposables dans la catégorie des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC), car il s’agit d’une activité commerciale sur le plan fiscal, contrairement aux revenus de la location nue, imposés au titre des revenus fonciers (activité civile). Or, les règles d’imposition des premiers sont plus favorables que celles applicables aux seconds.
Pour les immeubles, on considère que la durée probable d’utilisation est de 25 à 50 ans (donc taux d’amortissement annuel de 2 à 4%). Le mobilier est généralement amorti sur une période de 5 ans (taux d’amortissement annuel de 20%).
EXEMPLE : Monsieur X est propriétaire d’un logement inscrit à l’actif de son bilan acheté 200.000€. Il l’a garni de meubles pour 10.000€.
On considère que le terrain (qui ne s’amortit pas) est estimé à 15% de la valeur du logement. Le montant amortissable de la construction est donc de 170.000€. Sur 25 ans, le taux d’amortissement est de 4%, soit une annuité déductible au titre de l’amortissement du logement égale à 6.800€ (170.000 x 4%).
Pour le mobilier, la durée d’usage retenue est de 5 ans, le taux d’amortissement est donc de 20%. L’annuité déductible s’élève à 2.000€.
L’amortissement annuel déductible total est donc de 8.800€ (6.800 + 2.000).
Si, une année, le loyer s’élève à 10.500€ (soit une rentabilité de 5,25%) et les charges réelles à 1.700€, le résultat net est nul (10.500 – 8.800 – 1.700).
Monsieur X n’a rien à rajouter à sa déclaration de revenus, ces derniers sont « défiscalisés ».
L’amortissement dont bénéficie le bailleur est limité : il ne peut être pris en compte que dans la limite des loyers diminués des autres charges. Autrement dit, il ne peut contribuer à créer ou augmenter un déficit. Toutefois, la fraction de l’amortissement non déduite une année reste reportable sans limitation de temps et pourra donc être utilisée lors de bénéfices futurs. Cette possibilité contribue grandement à générer des revenus non imposables dans la durée.
Jusqu’à 70 000€ de recettes annuelles, le loueur en meublé bénéficie de plein droit d’un abattement forfaitaire pour charges égal à 50% de ses revenus bruts (sans tenir compte des dépenses réellement engagées) : c’est le régime du micro-BIC.
Dans le cadre de la location nue, l’abattement au titre du régime forfaitaire (appelé micro-foncier) n’est que de 30% et n’est valable que si les revenus bruts du bailleur ne dépassent pas 15.000€ par an.70
Sur option du contribuable (ou si le plafond du régime micro est dépassé), il est bien souvent plus avantageux de bénéficier du régime réel : il consiste à calculer le montant imposable des loyers en déduisant des recettes brutes l’ensemble des dépenses réellement supportées par le bailleur dans l’année. Il s’agit des dépenses de gestion courante liées à la location (achat, travaux, consommations, honoraires, etc.) et des frais liés à la propriété du bien loué (frais d’acquisition, intérêts d’emprunt, impôts fonciers, etc.).
Mais si les charges déductibles sont restreintes à ces dépenses réelles dans le cadre des revenus fonciers, l’administration fiscale permet au contribuable de bénéficier de la déduction de charges complémentaires dites « calculées » au titre de la location meublée.
Lorsque le bailleur inscrit les biens loués meublés à l’actif de son bilan, le fisc admet qu’il déduise chaque année des loyers imposables une somme correspondant à la dépréciation subie pendant l’exercice écoulé par le logement et les meubles : on parle alors d’amortissement. Ce dernier permet de réduire le revenu imposable et donc de minorer, voire supprimer, l’imposition des loyers pendant de nombreuses années.
Les locations meublées sont en principe exonérées de TVA sans possibilité d’option. Une exception toutefois : la location est assujettie à la TVA dans le cadre des résidence-services. En effet, les prestations para hôtelières qui s’y rattachent (petit déjeuner, nettoyage régulier des locaux, fourniture de linge de maison, réception de la clientèle) transforment la location en un service quasi hôtelier.
A noter que ce régime est loin d’être inintéressant puisqu’il permet notamment au propriétaire de récupérer la TVA payée en amont lors de l’acquisition du bien.
pour mieux comprendre les enjeux voici quelques exemples de cas concrets
Les contribuables qui relèvent du régime réel d’imposition doivent déterminer leur revenu imposable. Pour cela, ils doivent souscrire a minima une déclaration de résultats N°2031 ainsi que ses tableaux annexes et y inscrire l’ensemble de leurs revenus imposables et de leurs charges déductibles. Ils doivent ensuite reporter leur résultat imposable sur une déclaration N°2042C.
Parallèlement, ils doivent aussi tenir une comptabilité détaillée : livre journal des recettes et des dépenses, livre inventaire du mobilier, registre des immobilisations, compte de résultat, bilan (et annexes pour ceux dont les recettes excèdent certains seuils).
La complexité de ce travail, et les enjeux juridiques et fiscaux rendent indispensable l’intervention d’un expert-comptable et l’adhésion à un centre de gestion agréé (CGA) : ils offrent une protection forte à l’investisseur en validant la cohérence de ses résultats, dissipant usuellement les doutes et velléités de contrôle de l’administration.
Il est important de noter à ce sujet que le bailleur qui relève du régime réel d’imposition bénéficie d’avantages conséquents en cas d’adhésion au CGA : les dépenses engagées bénéficient d’une réduction d’impôt pour frais de comptabilité, plafonnée à 915€, si son chiffre d’affaires n’excède pas les limites du micro-BIC, couvrant ainsi à la fois les honoraires de l’expert-comptable et la cotisation annuelle au centre de gestion.
Par ailleurs, le bénéfice imposable des bailleurs au réel adhérents d’un CGA est exonéré de la majoration de 20% avant imposition fixée par le fisc.
Depuis 2014, CONTALIM accompagne les professionnels et les particuliers dans la comptabilité de leurs locations meublées.
Aujourd’hui, CONTALIM pousse son domaine d’expertise plus loin pour répondre à une demande de plus en plus présente sur le marché : la création de Société Civile Immobilière.
Complément de revenu, construction de patrimoine, épargne pour le futur, réduction d’impôts, projet professionnel, les objectifs sont multiples et propres à chacun lorsqu’il s’agit d’investir dans l’immobilier ou de conserver un patrimoine déjà acquis.
Investir, préserver, oui mais avant tout, anticiper et s’entourer de spécialistes pour ne rien laisser au hasard et faire les meilleurs choix possibles. CONTALIM l’a bien compris et propose à ses clients un accompagnement comptable sur-mesure dans leur projet de création de SCI. En tant qu’expert de la SCI et inscrit à l’ordre des experts comptables de la région Auvergne-Rhône-Alpes, CONTALIM n’est pas sans savoir qu’un suivi comptable de qualité est primordial pour optimiser la rentabilité de la société.
N'hésitez pas à nous consulter.
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